Un vivre ensemble qui pâtit ; un chômage qui stagne quand il n'augmente pas, le retour à l'emploi étant peu favorisé par la déréglementation des heures supplémentaires ; un pouvoir d'achat en berne pour ceux qui ne possédaient déjà rien : voilà le bilan réel de votre politique de casse sociale dans nos quartiers, politique qui touche encore plus fortement les jeunes, les malades, les personnes âgées ! Face à cela, quelle indécence que ces 17 milliards d'euros que vous avez distribués aux plus aisés dans le paquet fiscal ! (« C'est vrai ! » sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Ce n'est pas de promesses mais de moyens qu'ont aujourd'hui besoin les banlieues, ainsi que d'emplois et, surtout, d'un droit à l'avenir pour une génération qui pense vivre moins bien que ses parents. Un Premier ministre ne peut pas s'enorgueillir d'échapper à la récession économique quand il organise la régression sociale, que l'on croyait cantonnée aux livres d'histoire !
Monsieur le Premier Ministre, ma question est on ne peut plus claire : que faites-vous pour les pauvres ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)