Ma question s'adresse à M. le haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté.
Lors de son passage à Toulon le 25 septembre dernier pour partager avec les Français sa vision de la façon dont il convenait d'affronter la crise économique mondiale, le Président de la République a été clair sur les mesures structurelles nécessaires pour remettre la France sur le chemin de la croissance.
Il n'a pas caché la vérité aux Français. Il leur a dit que tout cela prendrait du temps et qu'il faudrait consentir des efforts, car il n'existe pas de solution miracle. Mais, conscient du fait que pour les plus fragiles la hausse de l'immobilier, de l'essence ou des produits alimentaires pouvait rapidement devenir insupportable, il a précisé qu'il fallait d'abord penser à eux. Pour ceux-là, a-t-il dit, « la vie n'est déjà pas facile quand il n'y a pas la crise, mais elle est insupportable quand la crise arrive ».
De nombreuses mesures structurelles ont donc été prises pour relancer l'économie et pour rétablir la confiance entre les banques, les chefs d'entreprises et les particuliers.
Mais à ce stade de la crise, le sort des plus fragiles, de tous ceux qui sont éloignés de l'emploi, a été peu évoqué.
Toutes les mesures structurelles mises en place depuis l'entrée en fonction du gouvernement de François Fillon visent à établir une croissance durable au service du plein emploi :…