Il s'agit de protéger l'autorité de l'État, mais également d'être cohérent avec notre conception de la nationalité. En effet, comment prétendre appartenir à une nation alors que l'on porte atteinte à la vie des personnes qui en représentent l'autorité et en assurent le fonctionnement ?
Enfin, même si l'immigration va de pair avec l'intégration nationale, ce serait une erreur de ne pas envisager la question de l'accueil des étrangers à l'échelon européen. L'importance de ce projet de loi tient également à ce qu'il reflète l'engagement de la France à promouvoir une politique européenne commune en matière d'immigration en permettant la transposition des directives « carte bleue », « sanction » et « retour ». Le texte va d'ailleurs au delà de la transposition en traduisant des choix politiques propres à la France.
Nous ne pouvons donc que souhaiter, monsieur le ministre, son adoption prochaine. Il contribuera à la mise en place d'une politique française d'immigration et d'intégration équilibrée conforme aux engagements souscrits par le Président de la République devant les Français. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)