Enfin, comme certains d'entre vous l'ont souligné, la France a aussi, dans le monde, une responsabilité particulière. Lorsque nous avons porté la loi sur l'interdiction de la burqa, nous avons veillé, par une approche équilibrée, à faire en sorte que la France soit comprise au-delà de nos frontières, à défaut d'être systématiquement soutenue.
À l'approche du G20 prévu pour l'année prochaine – un moment crucial où nous allons faire évoluer le droit international –, la France doit pouvoir retrouver son pouvoir d'initiative en Europe. Je souhaite que ce soit en poursuivant la recherche de solutions politiques consensuelles, en proposant la gestion d'une immigration cohérente et adaptée à nos besoins, en réorientant, sur le plan mondial, les aides au développement en faveur des pays les plus pauvres, notamment en Afrique.
Monsieur le ministre, c'est ce travail éthique qu'il faut conduire à l'échelle de la planète. Il commence ici, dans notre hémicycle. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)