L'adaptation à cette directive, en dépit des récentes explications de Thierry Mariani, devient un prétexte pour allonger la durée de l'enfermement en centre de rétention, qui passera à quarante-cinq jours.
La deuxième directive concerne la « carte bleue européenne ». Enfin la troisième est appelée « directive sanctions ». Mais ce texte se contente-t-il de cela ? Non, le Gouvernement profite de cette occasion pour aggraver sa politique d'hostilité à l'égard des étrangers. Il prend ainsi des libertés avec les textes de l'Union européenne et va au-delà de ce à quoi il est obligé par cette transposition.