Nous constatons surtout que vous tenez à ce que nous nous l'appropriions, comme si la charge était quelque peu lourde pour vous seuls…
Quant à cet article 1er, il illustre parfaitement vos contradictions. Vous dites souhaiter que les immigrés respectent les valeurs françaises, les règles et les lois françaises, et se conforment à tous les devoirs d'un citoyen normal. Nous le souhaitons tous.
Mais alors, pourquoi n'accorder des facilités qu'à ceux qui se distinguent par des exploits, des diplômes, des postes haut placés et fortement rémunérés ? Pourquoi l'ouvrier qui va travailler tous les jours à l'heure, qui est loyal, qui paie ses impôts et ses taxes, ne pourrait-il pas profiter, lui aussi, d'une réduction du délai en raison d'un parcours exceptionnellement républicain et civique ? (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)
Cet article est en contradiction avec le reste du texte. En effet, alors que dans cet article, vous dites vouloir récompenser des comportements respectueux des règles de la République, et vous nous racontez que l'étranger est intéressant, dans la suite, vous cherchez à rendre difficile son intégration.
Merci, monsieur Goasguen, d'avoir parlé de passe-droit, car il s'agira bien de cela : d'un passe-droit.