En entendant M. le ministre nous parler des formidables progrès réalisés en matière de naturalisation, je me suis souvenu de ce que nous expliquait, en 1986 un haut fonctionnaire, le patron du service de protection des rayons ionisants, à savoir que, en moyenne, le nuage de Tchernobyl n'était pas dangereux. Vous faites exactement la même chose, à ceci près que cette fois-ci, c'est avec des gens qui veulent s'intégrer dans notre communauté de destin.
Que ce soit dans les départements autour de Paris ou de la Gironde, ma collègue Michel Delaunay peut en témoigner, nous sommes confrontés bien souvent à ces personnes qui attendent et attendent encore pour pouvoir déposer leur dossier de demande de naturalisation.
Je ne reviendrai pas ici sur ce qui a été révélé par la presse à plusieurs reprises et que nous avons tous connu en tant que représentants du peuple, que nous soyons maires ou députés, le cas de ces Français qui sont nés à l'étranger et qui demandent le renouvellement de leur carte d'identité.