J'ai souvent discuté avec M. Pélissard d'intercommunalité et pu tomber d'accord avec lui. Mais cette fois-ci, je ne peux le suivre sur cet amendement. Nous n'aurons pas de communes nouvelles si nous ne nous rangeons pas à la position du Gouvernement et du rapporteur. Comme l'a très bien expliqué Mme Martinez, on ne peut pas en permanence mettre des bâtons dans les roues de ceux qui essayent de rendre un meilleur service aux populations simplement en rapprochant des communes qui comptent parfois moins de trente ou de cinquante habitants. C'est là une nécessité absolue.
Suivre M. Pélissard en la circonstance reviendrait à suivre d'infimes minorités qui viendraient contrecarrer le désir de mieux servir l'intérêt général.
Je comprends que le président de l'association des maires de France soit dans l'obligation d'entendre des positions contradictoires. Mais dans ce cas franchement, je suis complètement les arguments du rapporteur, du ministre et de Mme Martinez qui nous a apporté cet excellent témoignage sur des communes qui, dans son département, ont besoin de passer au statut de commune nouvelle.