C'est une façon de voir les choses.
Dans mon intercommunalité, qui comporte huit communes rurales –pas forcément de mon bord politique – autour de la ville centre, Montauban, laquelle représente, à elle seule, 90 % de la population et de la richesse, toutes les décisions sont prises à l'unanimité, sans aucune difficulté, parce qu'il n'y a pas de politisation.
Lorsque je siégeais au bureau de l'Association des maires de France, je me souviens que les maires ne souhaitaient pas que les conseillers communautaires soient élus au suffrage universel afin d'éviter l'introduction de la politique au sein des intercommunalités, avec tous les défauts et dérives que cela peut comporter.