Les femmes n'ont pas la même approche des problèmes car elles ont des sensibilités différentes. Là encore, c'est un coup porté à la démocratie.
Se pose aussi le problème du bipartisme et cela me gêne un peu d'en parler en l'absence de nos collègues du parti socialiste, qui semblent s'en accommoder. Mais force est de constater que c'est un pas supplémentaire vers le bipartisme. Pourtant, monsieur le ministre, vous n'êtes pas issu de ce que l'on appelle un grand parti. La proportionnelle permet une représentation diversifiée et l'émergence de courants qui, sans elle, ne pourraient apparaître. Avec votre texte, nous nous dirigeons vers des assemblées qui, pour l'essentiel, seront composées par le parti dominant de droite, qui sera ce qu'il sera, et le parti dominant de gauche, qui sera ce qu'il sera. Voilà un autre coup porté à la démocratie.
Cela étant, je sais que les choses sont bouclées, mais permettez-moi néanmoins de dire que nous ne mesurons pas toutes les conséquences de ce texte.