Malgré l'engagement budgétaire récent de l'État pour sauver les banques à un moment précis de leur histoire, elles refusent systématiquement d'aider les petites entreprises du monde rural : sur des opérations industrielles ou commerciales où le financement de deux banques suffisait, il faut maintenant en trouver cinq et, phénomène nouveau, les banques s'attendent mutuellement pour bouger. Dans mon département, les banques, pourtant invitées, ont même eu l'outrecuidance de ne pas se faire représenter lorsque M. Michel Mercier, ministre de l'espace rural et de l'aménagement du territoire, est venu apporter la caution de l'État pour un projet de reprise d'activité dans le secteur forestier.