Au sein de cette commission, nous avons souvent constaté que la mise en oeuvre des programmes d'État, notamment des contrats de projets État-région, était un exercice difficile. J'ai cru comprendre qu'une partie du plan de relance devait servir à accélérer et régulariser des mesures programmées, notamment dans un secteur que je connais bien en tant que rapporteur spécial, celui de l'enseignement supérieur. À cet égard, avez-vous pu observer des effets vertueux ?
Une petite mesure du plan de relance constitue une sorte de droit de suite du rapport de la Cour sur les politiques de l'emploi : celle consistant à distribuer 300 millions de chèques emploi service universel, les CESU. Avez-vous jeté un oeil sur cette mesure, destinée à aider des publics fragiles comme les plus anciens, les familles avec enfant à charge ou les demandeurs d'emploi reprenant une activité ?