Et ce n'est pas la dernière fois, monsieur le président, que je la demande !
Sur la manière dont a été discuté et adopté l'amendement de M. Paternotte, je veux dire une nouvelle fois, mais je le redirai sans doute, que la manière dont se déroulent les débats en cette fin de séance n'est pas digne de notre démocratie. En voyant autant de députés qui ont accompli un tel travail, qui sont présents, qui veulent parler et qui sont bâillonnés, muselés, on se dit que ce spectacle ne grandit pas la démocratie française ; cela ne grandit pas notre Parlement. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Le but d'un Parlement, quand il y a des parlementaires, c'est que l'on puisse parler. Or quand les parlementaires, notamment ceux de l'opposition, sont bâillonnés, il n'y a plus de Parlement. (Applaudissements sur les bancs du groupe GDR.)