Il est six heures moins le quart ! C'est l'heure à laquelle nous allons commencer à parler des veufs et des veuves, des femmes, des seniors Cet horaire pose des problèmes par rapport à l'organisation de nos débats. C'est la sixième nuit consécutive que nous siégeons. Je n'ai jamais vu autant de parlementaires, épuisés, tentant de se reposer dans les salons autour de l'hémicycle. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Ce n'est pas un reproche. Je comprends la fatigue de mes collègues. Cela signifie qu'il y a une carence dans l'organisation de nos débats. Il n'y avait aucune urgence à voter le texte cet après-midi. À ce stade de fatigue, les débats ne sont plus maîtrisés.