Enfin, nous entendons corriger les inégalités de genre, c'est-à-dire de sexe, qui se traduisent par le fait qu'en moyenne la pension des femmes est inférieure de 38 % à celles des hommes, en raison des inégalités de salaires et des années d'interruption de carrière pour élever les enfants. À l'inverse, certains dispositifs familiaux, comme la revalorisation de 10 % de la pension pour les parents de trois enfants et plus s'appliquent indistinctement aux femmes et aux hommes alors que, de fait, les femmes sont bien plus pénalisées dans leur carrière.
Nous préconisons de mener une lutte claire contre les inégalités professionnelles dans l'entreprise, assorties de pénalités pour celles qui ne mettent pas en oeuvre de mesures de réduction de ces inégalités.
Les écologistes préconisent par ailleurs une remise à plat des avantages familiaux. Ils proposent notamment de remplacer la majoration de 10 % pour les familles de trois enfants et plus, par trois majorations prenant en compte les difficultés de carrière des femmes liées à leur charge de famille.
Première majoration : une majoration de pension de 5 % par enfant accordée aux femmes – ou, éventuellement, aux hommes ayant la garde exclusive, mais ce cas est statistiquement bien moins fréquent – par enfant élevé, en complément de la majoration de la durée d'assurance.