Nous serons avec eux.
Car derrière la froideur de vos statistiques, il y a des vies, celles d'hommes et de femmes, fiers de leur travail, heureux de ce qu'ils y accomplissent ou celles, au contraire, de salariés brisés, écrasés, qui se sentent rejetés, des salariés victimes de plans sociaux qui s'interrogent sur leurs lendemains, des salariés à qui leur entreprise demande d'accepter des diminutions de salaire ou une dégradation de leurs conditions de travail pour sauver leur emploi sans qu'ils aient vraiment de garantie.
Voilà la réalité de notre pays aujourd'hui !
Tous ces hommes et toutes ces femmes, votre réforme les insulte car ils ne demandent qu'une chose : du travail, de la dignité, de la fierté. Pour eux, l'addition sociale est lourde : après l'essorage social du printemps vient aujourd'hui le grand matraquage de l'automne.
Mais il faut bien, n'est-ce pas, trouver quelque part de l'argent pour faire des chèques de 30 millions d'euros à Mme Bettencourt, à tous vos amis du Fouquet's et du Bristol, …