Bien sûr, madame la présidente.
Je rends en tout cas hommage à Mme Poursinoff, qui a fait parmi nous une entrée tout à fait brillante en intervenant toute la semaine dernière dans nos débats. Malgré les perturbations de l'UMP, travailler à ses côtés est un vrai plaisir. (Sourires.)
Bref, M. Poisson a commis un rapport – désormais célèbre – qui n'avait pas eu l'heur de nous plaire : nous avons voté contre, et ce essentiellement pour deux raisons.
D'abord, il comporte des formulations un peu étranges, voire très contestables, de notre point de vue – dans la ligne, d'ailleurs, de ce que M. Leonetti nous disait il y a quelques jours.
On peut y lire des phrases du genre : « Le rapporteur souligne qu'un programme efficace de santé au travail ne parviendra pas à éliminer complètement la pénibilité au travail. Il arrive encore souvent que les travailleurs soient eux-mêmes la cause de la pénibilité qu'ils subissent, ne serait-ce qu'en ne respectant pas les consignes ou la réglementation, en gérant leur travail de manière à maximiser leur temps libre sans veiller à préserver les rythmes biologiques naturels ou en ne mettant pas à profit les périodes de récupération ou de congé pour se reposer. » (Sourires et exclamations sur les bancs du groupe SRC.)