…et mettre les intéressés devant un contrat clair. Avec l'amendement gouvernemental, c'est le cas ; les personnes qui ont aujourd'hui au moins quinze années de service public et trois enfants ont le choix entre deux options : soit elles sont à moins de cinq ans de leur âge de retraite et choisissent librement le moment de leur départ, sans aucun changement par rapport au droit actuel ; soit elles peuvent choisir entre partir à la retraite d'ici le 30 juin prochain et continuer à travailler au-delà des âges de retraite anticipée actuels – mais en deçà des âges de retraite de droit commun. C'est conforme à notre volonté de maintenir en emploi les personnes qui le souhaitent. Un choix de vie est donc possible. Il faut qu'il soit garanti.
Tel est le sens de l'amendement de la commission des finances, qui oblige les services administratifs compétents à informer chaque intéressé avant le 31 décembre. Nous avons discuté de ce sujet en commission sans a priori partisan, afin de trouver la meilleure évolution possible pour des femmes qui doivent entrer de manière décente et raisonnable dans le nouveau droit commun. (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP.)