Mais le cas allemand est bien différent du nôtre. La politique allemande n'est pas du tout la nôtre. Permettez-moi de vous rappeler que, en France, la part de l'industrie dans le PIB était de 30 % il y a huit ans, alors qu'elle n'est plus aujourd'hui que de 16 %. En Allemagne elle était de 37 % il y a huit ans, elle est aujourd'hui de 40 %. Ce pays a en effet décidé de mener une politique volontariste, que l'on peut, j'en suis d'accord, contester sur certains points, mais qui produit des résultats. Ainsi, nous nous sommes déplumés au sein d'EADS au profit de l'Allemagne.