Vous avez fait un pilier du report de l'âge de départ à la retraite à 62 ans. Vous l'avez dit, cette mesure injuste est au coeur de votre plan. On sait également que le financement de la réforme sera assuré à 92 % par les salariés. Vous en avez fait simplement une approche comptable et financière. Donc, vous tentez de tenir bon sur cette mesure d'âge, parce que vous savez que, sans elle, vous ne pourrez pas financer votre réforme.
S'agissant de la pénibilité, je rappellerai à M. Bur, qui vient de faire des comparaisons avec l'Europe, que, chaque année, 160 000 salariés allemands cessent leur activité par anticipation, par le biais de conventions collectives, et ce bien avant les dates qu'il a données. Il aurait pu citer la Pologne : 270 000 salariés sont concernés par les dispositifs liant départ anticipé à la retraite et pénibilité.