Ce n'est pas l'essentiel de mon intervention, mais je tenais à faire cette mise au point. La proposition de loi que nous avons déposée repose sur deux constats. D'une part, si la situation en matière de financement des retraites est ce qu'elle est, c'est parce que la France compte au moins 5 millions de travailleurs potentiels privés d'emploi. D'autre part, puisqu'on nous demande de prendre en compte l'allongement de la durée de la vie, nous demandons, pour notre part, qu'on prenne aussi en compte le fait que, alors que, il y a trente ans, tous les revenus étaient issus du travail, une part croissante des revenus n'est aujourd'hui plus liée au travail et ne contribue donc pas au financement des retraites.