Quelques mots, notamment pour répondre à notre collègueMarie-Christine Dalloz, qui, fidèle aux thèses que défend sa majorité, a tenu des propos qui ne sont pas honnêtes.
Elle nous dit qu'elle explique à ses électeurs qu'il manque des sous et qu'il faut bien combler le trou. Personne, ni dans cet hémicycle ni dans le pays – sauf des irresponsables –, ne peut penser le contraire. Permettez-moi de vous rappeler que nous rencontrons, nous aussi, les électeurs. Mais, chère collègue, là où vous n'êtes pas honnête, c'est quand vous leur affirmez qu'il n'y a que trois solutions possibles. La première, c'est la baisse du niveau des pensions, solution technique qui ne doit pas provoquer l'enthousiasme général. Je note en passant que le pouvoir d'achat des retraités a considérablement baissé depuis quelques années.