L'amendement de notre président s'inspirait directement de l'accord Rhodia. A notre sens, il ne porte pas du tout sur la prise en compte de la pénibilité, mais sur l'accompagnement des fins de carrière, le but étant de faciliter le travail des salariés avant leur départ, surtout s'ils ont eu des parcours difficiles – mais pas seulement : améliorer les conditions de travail d'un salarié de 50 ou 55 ans, par exemple, est un objectif en soi. Mais justement : il s'agit de prévention, pas de pénibilité. Le seul petit élément de prise en charge de la pénibilité était ce mécanisme de cessation anticipée d'activité. En l'excluant, vous videz l'amendement de son sens. Nous ne pensons pas que l'État doive renvoyer la prise en compte de la pénibilité au niveau des entreprises : pour nous, cela devrait constituer un droit général. Mais au moins, si vous défendez cette thèse, n'enlevez pas le seul élément qui la concrétise !