Ramener le taux d'incapacité de 20 à 10 % est tout de même une avancée certaine, permettant notamment de prendre en compte les troubles musculo-squelettiques. Demeure le problème de la maladie différée, qui n'est pas traité. Dans ma circonscription par exemple, les salariés en retraite d'une ancienne usine de chauffage Alstom disparaissent les uns après les autres.
C'est un véritable problème de société. Je suis heureux que le Gouvernement s'attache à la prévention : l'objectif n'est pas de mettre les gens en retraite malades, mais qu'ils finissent leur carrière en bonne santé ! Mais, en attendant, il faut s'occuper du passé, de tous ces gens qui ont été en contact avec des produits dangereux et qui risquent de développer une maladie grave après leur départ en retraite. Je sais que le Gouvernement y réfléchit, et que des amendements seront présentés. Ne pas prendre en compte l'espérance de vie réelle des salariés est une injustice qu'il faut absolument réparer.