On ne peut adhérer aux propos qui viennent d'être tenus. Comment prétendre que la seule façon d'améliorer la situation des femmes est, comme on le fait dans ce texte, d'inclure les seize semaines de congé de maternité dans les quarante années de cotisation ? Ce n'est pas acceptable. À terme – dans cinquante, soixante ans –, on parviendra peut-être à plus d'équité. Mais aujourd'hui, ce n'est pas le cas. Il faut donc bien prendre des mesures pour atténuer l'inégalité existante, et c'est ce que nous proposerons ensuite.
Reconnaissez, monsieur le ministre, que les femmes et les jeunes sont les oubliés, les délaissés de cette réforme. Vous n'en avez vraiment rien à faire, et c'est un problème de fond. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)