Notre projet repose sur un principe extrêmement important : chacun de nos compatriotes retraités doit disposer au minimum d'un revenu équivalent à 85 % du SMIC. On aurait pu envisager 100 %, mais je considère qu'il est normal qu'il y ait une différence entre un retraité et un actif, lequel doit supporter davantage de charges. Nous savons parfaitement que les différentes mesures qui ont été prises au fil du temps – les mesures Balladur de 1993 et l'allongement de la durée de cotisation – ne permettront pas à un certain nombre de nos compatriotes de toucher une retraite importante. Il est certes envisagé de repousser à 67 ans l'âge de la retraite sans décote mais, même avec une retraite sans décote, un certain nombre de nos concitoyens percevront de très faibles revenus. Nous considérons pour notre part qu'il y a un minimum. Le minimum vieillesse, aujourd'hui, est loin des 85 % du SMIC. C'est pourquoi nous proposons cet amendement comme objectif de travail pour ce comité de pilotage.