Verser les pensions le 10 du mois arrange les caisses de l'État, mais n'est pas en phase avec le rythme de la vie de nos concitoyens.
Nous allons jusqu'à préférer la rédaction de l'amendement de M. Bertrand. (Sourires.) Cela étant, il ne s'agit que de la remise d'un rapport. Vous ne vous engagez donc à rien d'excessif, monsieur le ministre actuel des affaires sociales ! (Sourires sur les bancs du groupe SRC.) Dissocier les deux amendements ne se justifie pas pour autant : qui peut le plus, peut le moins, et vous pourriez vous engager à un effort plus important.
Vous avez déclaré, monsieur Bertrand, que vous ne faisiez pas de la politique pour vous entendre répondre : « C'est impossible. » Que ne vous êtes-vous appliqué cette belle formule au moment où vous étiez ministre des affaires sociales, en charge du versement des retraites ! (« Très bien ! » sur les bancs du groupe SRC.)
Vous passez votre temps à nous expliquer que nous, socialistes, nous ne faisons rien, que nous n'avons rien fait et que nous ne sommes pas capables de faire autre chose que de prendre des engagements pour l'avenir.