Vous imaginez bien que je n'ai pas inventé cet amendement en me levant le matin. (Sourires.) Je l'ai déposé car les associations de défense des droits des femmes sont très attentives à la situation des femmes divorcées, qui ne sont souvent pas en état d'envisager sereinement l'avenir. Ce sont souvent les femmes, en effet, qui sont les plus défavorisées lorsqu'un divorce se produit.
En créant une obligation, on crée aussi une aide psychologique et juridique, qui me paraît indispensable. Je faisais allusion tout à l'heure aux comptes notionnels en Suède. Les Suédois sont informés, tous les ans, par lettre, sur leur future retraite. Nous devrions parvenir à faire la même chose. Ce n'est pas encore le cas, mais, lorsqu'un coup dur se produit, il serait bon que ce soit prévu. Ce n'est pas une demande exorbitante.
(L'amendement n° 76 n'est pas adopté.)