Cela a également été le cas en Italie, où la transition a duré trente-sept ans. Tout le monde sait donc que cela prend du temps.
Par conséquent, le moins que l'on puisse faire est d'avoir l'extraordinaire audace d'envisager qu'un rapport soit présenté à la représentation nationale d'ici à un an. Cela ne devrait tout de même pas bouleverser les sentiments de ceux qui siègent sur ces bancs. Tout le monde sait que l'on devra s'acheminer vers cela ou, du moins, que la question se pose, et que cela demande une transition. Osons, au minimum, demander un rapport !
Je voudrais donc que le rapporteur et le Gouvernement envisagent d'accepter courageusement que nous réfléchissions à une solution dont tout le monde, sur tous les bancs, pressent qu'elle sera nécessaire.