Monsieur le président, je voudrais revenir sur une question très importante. Le ministre a parfaitement le droit de s'adresser aux médias, c'est même une nécessité, mais je crois important de rappeler que les questions que lui pose l'Assemblée nationale, c'est à l'Assemblée nationale qu'il doit y répondre. Nous avons posé des questions précises. Le ministre a refusé de répondre. Que répond-il au grand mouvement populaire d'aujourd'hui ? Je ne sais pas s'il réserve ses réponses à TF1, mais nous, nous demandons que la représentation nationale soit respectée, aujourd'hui et tout au long de ce débat. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)