Je croyais pourtant qu'il en avait un peu rabattu, mais il a osé dire que Marisol Touraine ne connaissait pas son sujet, qu'elle confondait tout en parlant de l'Allemagne, alors que son exposé était particulièrement précis sur ce point. Monsieur Woerth, si vous pouviez commencer par en rabattre un peu de votre arrogance et de votre mépris, ce serait une première victoire des salariés ! (Applaudissements sur les bancs des groupes GDR et SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
En effet, comme les retraités, comme les jeunes et les moins jeunes, ils demandent une réforme, mais une réforme juste, qui ne concentre pas 95 % de l'effort sur le monde du travail et sur les salariés. Malgré la communication que vous avez faite – aux frais de l'État –, les Français ont bien compris que votre réforme sacrifie les jeunes générations, les femmes et – plus grave – ceux qui ont commencé à travailler le plus tôt, qui ont souvent eu les carrières les plus pénibles. Cela vous gêne peut-être, mais c'est la réalité.
Vous avez été élus, mesdames et messieurs de la majorité, sur un slogan : « Travailler plus pour gagner plus. »