Quand on voit que la crise économique que nous venons de vivre a accéléré de vingt ans l'augmentation des déficits de nos régimes de retraite, quand les chiffres du Conseil d'orientation des retraites – chacun y participe – montrent que ces déficits atteindront, si nous ne faisons rien, 100 milliards d'euros en 2050, 45 milliards d'euros à l'horizon 2030, comment peut-on raisonnablement vouloir repousser le débat ?