… bonus et stock-options confondus, ne représente que 2,7 milliards d'euros. Au bout de la première année, la base d'un tel prélèvement se serait complètement évaporée !
De même augmenter, fût-ce progressivement, les cotisations ne serait qu'une facilité alors que la France a déjà le niveau de prélèvements publics et sociaux le plus élevé d'Europe : pouvoir d'achat et compétitivité en seront affectés alors que tous nos voisins – au sortir de la crise – amplifient au contraire leurs efforts pour alléger les coûts de production de leurs entreprises ; cela pénaliserait encore davantage nos entreprises, qui n'ont vraiment pas besoin de cela face à une concurrence déjà rude.
Au contraire, les solutions proposées par le Président de la République et par le Gouvernement permettent de répartir les efforts afin de ne pas pénaliser la croissance et les emplois qui en dépendent. Compte tenu de la situation tendue des finances publiques de la France, chacun doit être conscient du fait que la voie est étroite et que, comme la plupart des pays du monde occidental, nous devons impérativement maîtriser les déficits afin que la dette ne nous prenne pas à la gorge.
Le signal positif que constitue une réforme sérieuse des retraites déterminera le coût de notre dette au cours des mois et des années à venir. Aujourd'hui, parce que nos créanciers nous font confiance, parce qu'ils misent sur la capacité de la France à se réformer… (Exclamations sur les bancs du groupe GDR.)