Par ailleurs – et les éléments que je vais citer sont tous issus des rapports du COR de 2001 et de 2010 –, l'accroissement des richesses d'ici à 2050 sera multiplié par deux. Ainsi, c'est sur 2 000 milliards d'euros qu'il faudrait trouver 100 milliards d'euros supplémentaires, soit 5 % de l'augmentation du produit intérieur brut. Qui a décrété qu'il s'agissait d'une mission impossible ?
J'ajoute que, toujours selon le COR, la croissance de la productivité du travail est telle que si, en 2050, il n'existe plus qu'1,2 cotisant pour un retraité – contre 1,8 actuellement –, il produira autant que 2,4 cotisants aujourd'hui. Autrement dit, l'augmentation de la productivité du travail nous placera dans une meilleure position qu'aujourd'hui pour financer nos retraites.