Monsieur le président, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, messieurs les présidents de commission, messieurs les rapporteur, le sujet des retraites touche au coeur du pacte social français. Il nous concerne tous, c'est pourquoi il nous intéresse tant.
La solidarité entre les générations, la cohésion nationale, la place des aînés dans la société, la reconnaissance et la juste rétribution du travail et du mérite... : les valeurs essentielles qui unissent les Français sont engagées dans cette réforme.
Le premier impératif de la réforme des retraites, c'est de faire preuve de responsabilité face au défi démographique et financier. Force est de constater que sur les vingt dernières années la responsabilité ne s'est située que d'un seul côté de l'échiquier, d'un seul côté de l'hémicycle, du côté de la droite républicaine et du centre. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)
Citons la réforme Balladur en 1993, la réforme Fillon en 2003, les réformes de 2007 et 2008 que j'ai eu l'honneur de mener... Sur ce dossier capital pour la vie des Français, les socialistes et les communistes ont toujours été aux abonnés absents, c'est une réalité, c'est une vérité. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le ministre, je veux saluer au nom du Mouvement populaire, l'action qui est la vôtre, votre sens des responsabilités, votre détermination et votre courage.
Je veux aussi saluer les annonces faites ce matin par le Président de la République : elle vont dans le sens attendu et elles correspondent exactement aux valeurs que défend notre famille politique.