Les marchés souhaitent qu'on envoie des signaux. Il ne s'agit pas de régler toutes les difficultés grâce au FESF : son rôle ne sera pas de recapitaliser tous les établissements qui se portent mal en Europe, mais d'exercer un effet de levier. Il existe, par ailleurs, des mécanismes de garanties entre les banques, et il ne faut pas non plus oublier le rôle joué par la BCE.
La question de la monétisation de la dette peut se poser, en particulier après la « révolution culturelle » réalisée par la BCE. Le problème est qu'il faudrait faire marcher la « planche à billets » dans des proportions considérables. Il y a un écart de 1 à 20, voire de 1 à 30, entre les besoins des marchés et ce que peuvent faire la BCE et les banques nationales, même en monétisant la dette.