C'est une drôle de façon, mes chers collègues, de commémorer le soixante-dixième anniversaire du début de la Deuxième guerre mondiale. J'ai écouté le député d'Oradour-sur-Glane. Aujourd'hui, ne serait-ce pas un beau message que nous adresserions à tous ces anciens combattants, à toutes ces victimes, à toutes celles et tous ceux qui ont été victimes de la barbarie, que de rendre imprescriptible le crime d'Oradour-sur-Glane, ainsi que d'autres crimes ?
Pour moi il s'agit d'un problème de conscience. Or, parfois, le Parlement de la République a le devoir de ne pas faire du juridisme, mais d'être en adéquation avec l'histoire de la nation. Il faut revenir aux fondamentaux de la nation, dans ce pays, sur tous les sujets, et pas seulement sur celui-ci.