Madame Touraine, il a été moins onéreux de faire porter le financement par l'ACOSS que par la CADES, d'autant que l'on ne retrouvera jamais des taux d'intérêt aussi bas – entre 0,29 et 0,32 % ! Cette dette, comme d'ailleurs l'ensemble de la dette française, a ainsi été gérée au plus près.
Je suis moi aussi de culture parlementaire, je me suis beaucoup investi dans l'examen d'un certain nombre de textes, je comprends donc les critiques exprimées par MM. Domergue et Tian. Il est vrai, s'agissant tout particulièrement du projet de loi de financement de la sécurité sociale, que le temps où le législateur se prononce et le temps où l'administration publie semblent incompatibles. Tout au plus puis-je vous assurer que, pour la partie qui relève de mon ministère, j'exercerai une pression vertueuse pour que nous soyons rapidement en phase avec la volonté du législateur.