On a beaucoup parlé de filières plutôt longues. À travers mon amendement, je pose la question des filières courtes, notamment celle des fruits et légumes, qui a des caractéristiques très spéciales. Les marchés sont particulièrement fluctuants et il s'agit de denrées périssables. Aujourd'hui, dans les fruits et légumes, on utilise déjà le fax et la messagerie électronique.
Qu'apportera donc le contrat ?
Monsieur le ministre, je suis plutôt favorable à votre dispositif de contrats par interprofession qui s'adaptent à la diversité de l'agriculture. Néanmoins, s'agissant des fruits et légumes, vous avez déjà affaire à des gens qui travaillent au téléphone, par fax et par l'intermédiaire de la messagerie électronique, et qui échangent des prix. Vous allez donc construire des contrats-type, très sophistiqués sans doute, mais dans lesquels il manquera une information : les prix !