Voilà la vérité : c'est dans ces zones fragiles, où la production de lait est plus chère, que celle-ci va disparaître. C'est bien une forme de libéralisation qui nous est imposée et qui va avoir comme conséquence, outre une concurrence encore accrue entre pays européens, la disparition d'une production, c'est-à-dire aussi la fin de l'aménagement du territoire.
Pour ce qui est de la constitution du prix, ne nous faisons pas d'illusion. Pour ma part, je vois un avantage au contrat, monsieur le ministre : c'est la durée, qui sera au minimum d'un an. En effet, vendre comme on le faisait sur les marchés d'autrefois et comme on le fait toujours dans les criées, où le prix est fixé au jour le jour, ce n'est plus tenable dans le monde d'aujourd'hui.