Ce handicap – même si je n'aime pas trop ce mot – naturel existe bel et bien et l'agriculture de montagne est une réalité indispensable à l'ensemble de la société. Or les soutiens publics sont en train de diminuer considérablement : ils disparaissent un à un. L'agriculture de montagne, pour se maintenir, doit donc pouvoir vivre de la vente de ses produits. Certes, les exploitations sont petites. Certes, les productions sont de qualité. Cependant on ne peut pas faire autant de choses qu'en plaine. Je pense notamment à la difficulté de rendre mécanisable le travail des terres.
Monsieur le ministre, vous avez indiqué que le contrat allait fixer, sinon des prix de référence, du moins des indicateurs de tendance de marché.