Certes, tout dépend ce que l'on appelle une montagne, madame la présidente.
Quoi qu'il en soit, je vais m'efforcer de faire le parallèle entre pêche et montagne.
Si les contrats entraînent une disparition des ventes à la criée, tant pis pour les mareyeurs, dirait M. le rapporteur. C'est la même chose pour la montagne : si les montagnards ne sont pas capables de sortir des produits à des prix concurrentiels, tant pis pour eux, ils devront se contenter de quelques subventions !
Vous faites partie de ceux qui reconnaissent que les agriculteurs préfèrent vivre de la vente de leurs produits que des aides publiques, mais, s'agissant des zones de montagne, vous êtes en train de dire qu'ils n'ont qu'à se contenter des aides publiques car s'ils n'arrivent pas à sortir des prix corrects, ils n'ont pas besoin d'être sur le marché. J'admets caricaturer votre propos, monsieur le rapporteur, mais c'est un peu comme cela que je le ressens et que cela peut être ressenti.
Si la modernisation consiste à raser les montagnes pour supprimer les handicaps naturels, ce n'est pas pour demain !