Monsieur le ministre, cet amendement vise à rendre obligatoire une étude d'impact préalable avant toute introduction d'une espèce exogène pour lutter contre une peste végétale ou un nuisible.
L'objectif est d'éviter – cela s'est produit à La Réunion – le désastre de l'introduction de la mouche bleue pour les apiculteurs et les producteurs de fruits qui restent convaincus, même si les expertises tardent à venir, que la désastreuse récolte de cette année est la conséquence de l'introduction de la mouche bleue.
Ce n'est pas un sujet secondaire puisque le CIRAD envisage de lutter contre la cochenille des papayers sur notre territoire par l'introduction d'une micro-guêpe des Antilles. Avant que de nouveaux désastres ne se produisent, nous aimerions que l'obligation de l'étude d'impact figure dans la loi.