L'un ne peut aller sans l'autre. Les agriculteurs sont les premiers à défendre, à respecter l'environnement. C'est leur intérêt, puisqu'il s'agit de la défense de leur propre outil de production. Je crois que nous sommes d'accord là-dessus.
Des divergences peuvent apparaître sur les moyens, sur le rythme à adopter. En effet, les agriculteurs se heurtent à diverses contraintes : des contraintes économiques d'abord, puisque le secteur a connu une crise majeure en 2009 et il n'est pas évident de demander les mêmes efforts aux agriculteurs en matière de règles environnementales après la crise ; ensuite des contraintes existent également en matière d'harmonisation européenne. Les agriculteurs se heurtent à des impasses techniques, notamment pour certaines maladies orphelines.
Nous pouvons avoir des divergences, mais la conciliation environnement-agriculture fait l'objet d'un assez large consensus dans cet hémicycle.