C'est l'une des solutions possibles pour lutter contre la maladie de cornoué qui touche des milliers d'hectares de vigne en France et à laquelle nous n'avons aucune réponse à apporter aux viticulteurs.
Ces essais ont été encadrés de toutes les précautions possibles. Je n'ai évidemment pas pris cette décision sans avoir demandé l'avis des scientifiques. Le Haut conseil des biotechnologies a rendu un avis unanimement positif dans ses deux collèges : les personnalités qualifiées et les scientifiques.
Si toutes les précautions sont prises, si l'on respecte le principe de précaution, si l'on obtient l'avis des scientifiques et des personnalités qualifiées et si l'on voit que cela répond à l'utilité publique, je ne vois pas pour quelle raison ces recherches seraient interdites.
L'avenir de l'agriculture française se joue également dans sa capacité à maintenir une innovation forte. Ne désespérons pas les chercheurs en biotechnologie français, qui sont parmi les meilleurs au monde et qui constituent l'un des atouts majeurs de notre agriculture.
(L'amendement n° 610 n'est pas adopté.)