Je défendrai en même temps l'amendement n° 173 .
L'agriculture et la pêche sont essentielles pour nos pays d'outre-mer. On constate cependant que la coordination entre formation, recherche-développement et organisation des filières de développement n'est pas tout à fait satisfaisante. C'est pourquoi nous avons promu des dynamiques de recherche-développement assez puissantes au niveau universitaire, notamment dans la fonction publique, avec différents centres de formation sur les questions maritimes et de transformation de la recherche.
Nous proposons, pour passer à un stade supérieur d'application de la recherche aux réalités de la production, le lancement d'un plan de développement des réseaux de formation adaptés aux enjeux actuels de l'agriculture et de la pêche, notamment en matière de formation continue, cela afin d'assurer et de renforcer la professionnalisation.
Quant à l'amendement n° 173 , il a pour objet le dépôt d'un rapport relatif à la mise en place d'un plan de recherche-développement dans le domaine de l'agronomie spécifique de l'outre-mer.
Ces dispositifs pourraient compléter la politique des pôles de compétitivité, et en particulier l'installation de clusters – ces « grappes » d'entreprises – en matière de recherche dans des domaines tels que l'énergie ou l'innovation technologique, tout en demeurant dans la logique du présent texte.
Je considère, enfin, que l'avenir de l'agriculture et de la pêche dans nos pays ne se réduit pas à la consommation locale : il s'agit également de la transformation, mais aussi de la transformation-exportation.