Pardonnez mon insistance : il s'agit une fois de plus d'inscrire dans le texte l'expression « agriculture biologique ».
Nous ne devons plus craindre de recourir à ces termes, y compris dans les programmes de l'enseignement agricole, et d'y faire spécifiquement référence, notamment dans les programmes de recherche et développement.
Je sais bien que le mot « durable » recouvre le biologique, et c'est certainement ce que me répondra le ministre. Mais l'amendement n'est pas inutile, car cela va encore mieux en l'écrivant.
Je répondrai très directement à mon collègue André Chassaigne en lui renvoyant la balle. J'apprécie le zèle qu'il déploie pour promouvoir ce type de productions. Pour ma part, je ne poursuis qu'un seul but : permettre aux Français de bien se nourrir, ou de mieux se nourrir, et d'être en bonne santé. Cela nous mettrait peut-être tous de meilleure humeur ! (Sourires.)