Enfin, au moment du sommet de Copenhague, un certain nombre de nos collègues français et européens ont fait valoir l'idée selon laquelle la production de viande émet quatre fois plus de gaz à effet de serre que la production de céréales, à qualité diététique équivalente. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.) Si l'on veut modérer – je dis bien modérer, et non pas supprimer – la consommation de viande, la proposition consistant à instaurer une journée hebdomadaire végétarienne dans la restauration collective représente une solution tout à fait cohérente avec les objectifs du Grenelle de l'environnement ainsi qu'avec notre obligation internationale de diviser par quatre nos émissions de gaz à effet de serre à l'horizon 2050.
Pour conclure, je citerai le professeur Rajendra Pachauri, président du GIEC et prix Nobel de la paix : « Une journée sans viande par semaine peut aider à lutter contre le réchauffement climatique ».