Céder, ce serait laisser la victoire à ceux qui haïssent notre démocratie, ses lois, ses valeurs ainsi que notre universalisme et notre goût pour le progrès. Ce serait une défaite pour tous ceux qui continuent de vouloir une société plus libre, plus juste et plus fraternelle, en France et à travers le monde. Car le monde nous regarde, et nous sommes porteurs d'un modèle attendu et espéré. Or rien ne sape davantage ce modèle que l'intégrisme, le sectarisme et la violence.
Je voudrais conclure en soulignant à nouveau que les premiers bénéficiaires de cette loi seront évidemment les femmes : ces femmes françaises, quelles que soient leur condition et leur religion, et au-delà, les femmes opprimées dans le monde entier. Elles ne veulent pas redevenir des citoyennes de seconde zone. C'est impossible : nous, les femmes, venons de trop loin, et nous avons trop lutté pour échapper à ce destin-là. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)