Nous ne pouvons indéfiniment retarder l'échéance.
Compte tenu des difficultés dans de nombreux secteurs industriels – meuble, textile –, nous sommes, en tant qu'élus, bien placés pour le savoir.
Dans le secteur de l'agriculture, pourquoi ne pas expérimenter ? Dans le cadre de la loi de modernisation de l'économie, le rapporteur et le ministre ont presque réussi à nous faire pleurer sur le sort de la grande distribution ! S'il y a un secteur d'activité qui n'a pas à se plaindre actuellement car il bénéficie d'un environnement juridique très favorable, c'est bien la grande distribution tant le déséquilibre est important entre producteurs et distributeurs.
Si nous n'adoptons pas la proposition de Jean Dionis du Séjour et du groupe Nouveau Centre, nous serons en totale contradiction avec l'article 1er, qui ne serait plus qu'une louable pétition de principe. Nous avons largement souscrit au développement des circuits courts et de proximité. Or, maintenant, nous ne nous en donnons pas les moyens.
À la désespérance de l'ensemble d'une filière, il convient, en urgence, d'apporter des réponses à la hauteur de la situation. Nous ne pouvons attendre davantage. C'est maintenant qu'il faut agir.